Dans un contexte politique tumultueux, la dissolution de l’Assemblée nationale vient porter un coup dur à une réforme tant espérée par les infirmiers libéraux. Après avoir navigué à travers diverses mesures gouvernementales récentes, notamment la vaccination, l’habilitation à délivrer des certificats de décès à domicile, et une réforme des études, les professionnels de santé expriment aujourd’hui leur frustration face à ce nouveau développement.
📝 Une série de réformes en cours
Au cours des derniers mois, les infirmiers en libéral ont vu leur quotidien profondément modifié par plusieurs initiatives gouvernementales. La campagne de vaccination contre le COVID-19 les a placés en première ligne. Nous soulignons actuellement l’évolution de la liste des TROD réalisable par les infirmiers à domicile. En effet, les #infirmiers peuvent désormais pratiquer des Tests Rapides d’Orientation et de Diagnostic (#TROD).
En parallèle, une mesure leur permettant de délivrer des certificats de décès à domicile a été instaurée, reconnaissant ainsi leur proximité avec les patients et leur importance dans le maillage sanitaire territorial.
La réforme des études, visant à moderniser et adapter la formation des futurs infirmiers aux réalités actuelles, a également suscité de nombreux débats et attentes. Les professionnels espéraient une reconnaissance accrue de leur expertise et une amélioration des conditions de travail.
✒️ Une réforme cruciale en suspens
Cependant, la dissolution de l’Assemblée nationale vient suspendre ces espoirs. La réforme tant attendue, qui promettait de moderniser encore davantage le cadre d’exercice des infirmiers en libéral, est désormais mise en pause indéfinie. Cette réforme visait notamment à renforcer l’autonomie des infirmiers, améliorer leurs conditions de travail et leur offrir une reconnaissance professionnelle accrue.
Pour les infirmiers, cette interruption est un véritable « coup d’arrêt ». Les syndicats et associations professionnelles déplorent cette situation, soulignant le besoin urgent de poursuivre les réformes pour répondre aux défis sanitaires contemporains.
🔍 Réactions et inquiétudes
Le Syndicat National des Infirmières et Infirmiers Libéraux (SNIIL) a exprimé sa déception face à cette interruption soudaine. « Nous étions à un tournant décisif pour notre profession. La dissolution de l’Assemblée nationale met en péril des avancées cruciales pour les infirmiers libéraux et, par conséquent, pour la qualité des soins aux patients », déclare un porte-parole du SNIIL.
🩺 De nombreux professionnels craignent également que cette pause législative ne retarde davantage des mesures nécessaires pour pallier les difficultés quotidiennes rencontrées sur le terrain, telles que la surcharge de travail, le manque de reconnaissance financière et les contraintes administratives.
🔭 Vers un avenir incertain
Alors que l’incertitude politique règne, les infirmiers libéraux espèrent que les futures instances législatives reprendront rapidement les travaux sur cette réforme indispensable. Ils appellent à une prise de conscience collective sur l’importance de leur rôle et à une action rapide pour ne pas laisser s’éroder les avancées récemment obtenues.
En attendant, la profession reste mobilisée et déterminée à défendre ses intérêts. Les infirmiers libéraux continuent de remplir leur mission avec dévouement, en espérant que le prochain gouvernement leur accordera l’attention et les moyens nécessaires pour exercer dans des conditions optimales.
⚖️ La dissolution de l’Assemblée nationale est un rappel brutal des aléas politiques. Déjà plusieurs retards concernant « refondation » du métier attendue par les infirmiers : rémunération, nouvelles compétences, prévention… ces derniers restent résolus à faire entendre leur voix et à œuvrer pour des réformes qui reflètent les réalités de leur quotidien et les besoins de leurs patients.